Colmar Fest Noz
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Colmar Fest Noz
Le jour où Nolwenn transforma la Foire en Fest Noz
Pour clore la soirée celtique qui s’est déroulée mardi soir à la Foire aux Vins, c’est la Brestoise Nolwenn Leroy qui a insufflé un grand air du large au théâtre de plein air.
Le vent a soufflé mardi soir sur la coquille, un vent venu tout droit des plaines armoricaines apportant avec lui l’âme des Celtes, revisitée par Nolwenn Leroy, la jolie brune aux yeux océan. Durant plus d’une heure, elle a interprété la plupart des titres de son album « Bretonne » sorti en décembre 2010, dont « Brest » et « Je ne serai jamais ta parisienne » tous les deux écrits par Miossec (natif de Brest lui aussi) qui sentaient bon les embruns de la nostalgie. « Même quand on habite la plus belle ville du monde, la plus belle région du monde, on garde toujours la Bretagne dans le cœur », a confié Nolwenn.
Sur certains morceaux, Nolwenn Leroy n’a pas hésité à empoigner son violon ou un flutio pour offrir au public conquis des solos enlevés.
Tonnerre de Brest
Le temps d’une gigue endiablée et exclusivement instrumentale, la coquille semblait s’être téléportée en Bretagne. On pouvait presque humer le chouchen. Les spectateurs, se tenant par les petits doigts, ont dansé, encouragés par Nolwenn Leroy : « Ayez confiance en vous, j’ai confiance en vous ! ». Un groupe tout de tartan vêtu s’est même lancé dans une chorégraphie plus élaborée, mais totalement maîtrisée. La Foire a alors définitivement pris des airs de Fest Noz. L’ambiance n’est pas retombée lorsque la chanteuse a repris « Dirty Old Town » des Pogues et « Nolwenn Ohwo ! » (coécrit avec Laurent Voulzy et Alain Souchon, issu de son album « Histoires naturelles » sorti en 2005), tous deux réorchestrés à la sauce biniou.
Enfin, ce n’est qu’aux environs de 23 h 19, pour son rappel, que Nolwenn Leroy a accueilli sur scène Alan Stivell pour une reprise du mythique « Tri Martolod » (qu’il avait déjà interprété seul quelques minutes précédemment, N.D.L.R.). Un océan de bras s’est alors levé, ondulant de droite à gauche telle la houle. La coquille prenait le large. Le bateau mené par Nolwenn Leroy a fait une halte « Dans les prisons de Nantes » avant de terminer la course, entendant « le loup, le renard et la belette chanter ». Sur ce dernier titre, la chanteuse a attrapé un drapeau breton tendu par un spectateur avant de le brandir bien haut, dansant avec, s’enroulant dans ses couleurs. Nolwenn Leroy a finalement quitté la scène les larmes aux yeux. Un bien joli final pour une soirée au départ terne qu’elle a définitivement su réveiller !
le 09/08/2012 à 05:00 par Cécile Guthleben
Pour clore la soirée celtique qui s’est déroulée mardi soir à la Foire aux Vins, c’est la Brestoise Nolwenn Leroy qui a insufflé un grand air du large au théâtre de plein air.
Le vent a soufflé mardi soir sur la coquille, un vent venu tout droit des plaines armoricaines apportant avec lui l’âme des Celtes, revisitée par Nolwenn Leroy, la jolie brune aux yeux océan. Durant plus d’une heure, elle a interprété la plupart des titres de son album « Bretonne » sorti en décembre 2010, dont « Brest » et « Je ne serai jamais ta parisienne » tous les deux écrits par Miossec (natif de Brest lui aussi) qui sentaient bon les embruns de la nostalgie. « Même quand on habite la plus belle ville du monde, la plus belle région du monde, on garde toujours la Bretagne dans le cœur », a confié Nolwenn.
Sur certains morceaux, Nolwenn Leroy n’a pas hésité à empoigner son violon ou un flutio pour offrir au public conquis des solos enlevés.
Tonnerre de Brest
Le temps d’une gigue endiablée et exclusivement instrumentale, la coquille semblait s’être téléportée en Bretagne. On pouvait presque humer le chouchen. Les spectateurs, se tenant par les petits doigts, ont dansé, encouragés par Nolwenn Leroy : « Ayez confiance en vous, j’ai confiance en vous ! ». Un groupe tout de tartan vêtu s’est même lancé dans une chorégraphie plus élaborée, mais totalement maîtrisée. La Foire a alors définitivement pris des airs de Fest Noz. L’ambiance n’est pas retombée lorsque la chanteuse a repris « Dirty Old Town » des Pogues et « Nolwenn Ohwo ! » (coécrit avec Laurent Voulzy et Alain Souchon, issu de son album « Histoires naturelles » sorti en 2005), tous deux réorchestrés à la sauce biniou.
Enfin, ce n’est qu’aux environs de 23 h 19, pour son rappel, que Nolwenn Leroy a accueilli sur scène Alan Stivell pour une reprise du mythique « Tri Martolod » (qu’il avait déjà interprété seul quelques minutes précédemment, N.D.L.R.). Un océan de bras s’est alors levé, ondulant de droite à gauche telle la houle. La coquille prenait le large. Le bateau mené par Nolwenn Leroy a fait une halte « Dans les prisons de Nantes » avant de terminer la course, entendant « le loup, le renard et la belette chanter ». Sur ce dernier titre, la chanteuse a attrapé un drapeau breton tendu par un spectateur avant de le brandir bien haut, dansant avec, s’enroulant dans ses couleurs. Nolwenn Leroy a finalement quitté la scène les larmes aux yeux. Un bien joli final pour une soirée au départ terne qu’elle a définitivement su réveiller !
le 09/08/2012 à 05:00 par Cécile Guthleben
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